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Seconde Guerre Mondiale 1939-1945 ÉVADÉS de FRANCE par l'ESPAGNE RADIOS de la
RÉSISTANCE Les
Français qui se voulaient libres ont refusé de s'incliner et ont lutté quelle que fut
la date à laquelle ils ont rejoint les Forces Françaises Combattantes. Mettre en
valeur les sacrifices et l'héroïsme des Volontaires est une obligation supérieure pour
l'exemple et la morale. Nota bene - Le
"devoir de mémoire" est un dû à tous les hommes et femmes qui ont donné le
meilleur d'eux-mêmes, souvent jusqu'à leur vie, pour la grandeur et la pérennité de
notre PATRIE : la FRANCE. Il n'a de rapport privilégié avec aucun parti politique. |
ÉVADÉS DE FRANCE
INTERNÉS EN ESPAGNE Historiens, Étudiants ou simples curieux
d'Histoire, ici sont rassemblées les meilleures informations sur les Évadés de France
par les Pyrénées & aussi sur les opérateurs radio qui ont communiqué tant
d'informations aux Alliés, au prix de leurs vies. On doit combattre la désinformation du public
et particulièrement celle des générations montantes. Le magnifique débarquement de Normandie du 6 juin
1944 n'a pas été le seul facteur déterminant pour effrayer les Allemands au point
qu'ils en aient quitté le midi de la France. Qu'avait-t-on fait des exploits de nos armes sous le
commandement du général de Lattre de Tassigny depuis la capitulation des
Allemands le 8 mai 1945 ? Souhaitait-on faire oublier ce volet de l'Histoire ? Aurait-il
dérangé quelque misérable plan politique ? Le général de Lattre a débordé les prévisions de
l'État-major américain de presque trois semaines en enlevant Toulon et Marseille aux
Allemands, avec le concours de Résistants, et en allant attaquer leurs troupes en
retraite le long du Rhône. Et, au passage, combien de Résistants des maquis la première
Armée a-t-elle engagés ? Pour ce qui concerne les Évadés de France,
s'il y en eut environ 4.000 à 5.000 dans la 2ème Division Blindée du général Leclerc
qui sont passés par la Normandie le 1er août 1944, les 14.000 ou 15.000 autres sont
passés par la Provence. C'est schématique et il ne faut pas achopper sur les chiffres,
les proportions sont plausibles. Et toutes les armées françaises du nord ou du sud ont
le même mérite, où qu'elles aient combattu le même ennemi nazi. Alors pourquoi cette partie de la guerre
a-t-elle été cachée, oubliée ? |
RADIO-OPÉRATEURS de la
RÉSISTANCE Le public ignore généralement le rôle éminent
qu'ont joué, au péril de leur vie, les opérateurs radio de la Résistance. Surtout à
l'intention des générations nouvelles pour qui le conflit mondial des années 1940 est
un sujet d'histoire parmi d'autres. A l'âge du téléphone portable qui, en plus, permet
de photographier, voire de filmer, je suis contraint de demander à ce que mon lecteur
fasse abstraction de tout cela car je vais revenir à ce qui était possible en 1940 en
matière de communications sans fil. La radio existait, bien sûr, et il y avait de
grandes stations émettrices pour l'information ou la distraction du public des auditeurs.
C'est par cette possibilité que le général De Gaulle a pu émettre depuis Londres, par
l'émetteur de la B.B.C. (British broadcasting company), son célèbre appel à la
Résistance. On verra que cette station d'émission a su rendre des services
que j'appellerai "de retour" aux organisations de la Résistance intérieure,
après que cette dernière eut été mise au point par les diligences de Jean Moulin. Par
des messages sibyllins pour des oreilles non instruites, Radio Londres pendant l'émission
"des Français parlent aux Français" donnait des instructions, des consignes ou
des ordres qui étaient reçus par tous les auditeurs possédant un poste récepteur de
radio. Comme ces messages avaient été préétablis en concertation avec ceux qui, en
France, devaient les comprendre, il y avait peu de risque d'information de l'ennemi. Tout le monde a entendu parler du message ultime qui
annonçait à qui de droit l'imminence du débarquement : "les sanglots longs des
violons de l'automne... etc." Mais pour que ces messages radio en langage clair
aient eu un sens, il fallait bien qu'une autre correspondance ait pu être établie entre
la Résistance intérieure en France et les autorités françaises (ou britanniques)
situées en Angleterre. C'est là que nous trouvons le rôle joué par les
opérateurs radio de la Résistance. Toutd'abord, leurs stations émettrices n'avaient
évidemment pas l'envergure de Radio Paris. C'étaient des valises contenant un système
émetteur et un système récepteur travaillant sur une fréquence (on dirait aujourd'hui
: un canal) déterminé par un cristal de quartz interchangeable (pour changer de
fréquence selon des consignes préalablement établies). Il n'était pas question de
parler au micro, il n'y en avait pas ! Le trafic se faisait en télégraphie Morse.
clic sur image pour agrandir La télégraphie Morse (utilisée depuis le 19ème
siècle) consiste à transformer chaque lettre de l'alphabet, chaque chiffre, chaque signe
de ponctuation en une combinaison de traits et de points au nombre maximum de cinq. Les
dispositions de ces signaux permettent de tout écrire. Ainsi un S est représenté par
trois signaux brefs . . . , un O est représenté par trois signaux
longs
Il est évident que, même en Morse, une rédaction
en langage clair pouvait être aussi reçue par l'ennemi. Il fallait donc crypter le texte
par un chiffrement codé. Le message était transformé pour devenir une suite de groupes
de 5 ou 6 signes (lettres ou chiffres) qui serait compris à la réception après
déchiffrement, opération inverse qui devait restituer le message en langage clair. Ceci
est la théorie car, dans la pratique il pouvait exister des raisons d'erreur. L'onde
radio pouvait être brouillée par des parasites électriques ou autres. L'opérateur
pouvait se tromper en raison des conditions de travail périlleuses. Il fallait parfois
répéter plusieurs signaux, etc.. Nous y reviendrons dans la page Radio
Résistance I. Nous devons une grande reconnaissance à ces héros
obscurs qui étaient la proie recherchée par les stations mobiles radiogoniométriques
ennemies tandis qu'ils envoyaient leurs messages. Ils avaient généralement six mois de
sursis (sauf cas exceptionnels) avant d'être tués ou capturés pour être interrogés et
généralement tués ou expédiés dans un camp de mort.
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